Auteur depuis 2014, mes premiers romans sont publiés sous le nom de Chloé ou de Chloé Jo Bertrand, mais je préfère que l’on m’appelle Jo ou Jolan, et j’utilise des pronoms masculins.
J’ai depuis toujours la tête qui déborde d’idées et les pieds qui me démangent de parcourir le monde. C’est l’hémisphère nord qui a fini par m’attraper et refuse désormais de me rendre, avec le Canada d’abord, puis la Laponie que je rêve de retrouver.
En parallèle, les idées continuent d’affluer comme l’eau d’un torrent éternel, et le seul moyen d’éviter de voir un jour ma jolie tête exploser, c’est de les sortir en les écrivant -et puis de vous les raconter. Mes personnages, des géodes éclatées par les évènements (et aussi des chiens), naviguent dans tous les univers -des déserts, des villes et des steppes post-apo, une cité steam punk protégée par un renard magique qui exauce les voeux, une île entourée de sirènes au large de la Rochelle, des forêts nordiques pleines de trolls, et même le Royaume des Bons Voisins…
Je n’ai pas de chien, ce qui est dramatique.
Je n’ai pas de moto non plus bien que possédant un permis pour les conduire.
J’ai des bottes arctiques et deux couteaux à bois, ce dont je suis très fier.
Et aussi quatre neveux et nièces qui sont comme mes propres enfants -c’est-à-dire qui me cassent les pieds et pour qui je fais la queue tout l’après midi à la MJC au mois de Juin pour leur avoir des places à la rentrée dans leurs cours de danse et d’arts martiaux. (Je plaisante, iels savent que je les aime.) Je cite régulièrement leurs plus belles réparties sur mon compte twitter, où iels sont connuEs en tant que les ouistitis.
En 2018, j’ai fait un pacte avec un démon du Grand Nord. Est-ce que c’était un choix de vie judicieux ? Ça se discute. Mais il est trop tard pour reculer, et là haut, près du cercle polaire, le vent chargé de flocons et des hurlements des chiens ne cesse de m’adresser ses appels entêtants…