Carnet de bord du NaNoWriMo (Jour 1)
Carnet de bord du NaNoWriMo (Jour 1)

Carnet de bord du NaNoWriMo (Jour 1)

Je profite du NaNo de cette année pour tenter d’avancer un bon coup sur Babylone -il est rare que j’écrive beaucoup en Décembre, et l’an prochain je vais avoir d’autres projets qui vont venir télescoper celui-là. Côté bonne nouvelle, j’ai quand même presque fini l’acte 1 ! (Presque !)

Aujourd’hui ma salle de bain a été inondée d’eau bouillante qui sortait d’un tuyau sous l’évier. Pas sûr de ce qui s’est passé, un joint qui a cédé sous la pression peut-être. L’eau a traversé le plafond, et sous la salle de bain il y a le pallier du deuxième étage. Ça a dégouliné par le plafonnier et formé une énorme flaque. Wave et les voisins m’ont aidé à éponger, mais j’ai dû couper l’eau et bien sûr, comme c’était la Toussaint, pas moyen de joindre qui que ce soit -ni mon assurance, ni le syndic, et encore moins un plombier.

On est lundi, normalement j’ai lutte médiévale le soir, mais il faut aller jusqu’en ville par le TER ou en voiture et après l’inondation, je n’avais plus la force de faire ni l’un ni l’autre, en dépit de mon envie de me mettre sur la gueule avec les copains. Du coup quelques sprints supplémentaires plus tard, j’ai explosé mon quota. Pas plus mal, vu que je vais probablement passer la matinée du jour 2 pendu au téléphone.

Ai tenté de regarder Ça en profitant de la présence de Wave pour me rassurer mais en fait c’est assez nul, comme film. On s’est rabattus sur Practical Magic. J’ai rangé le foutoir après son départ, mais bien sûr la vaisselle devra attendre. Pas plus tard que demain j’espère -je déteste me retrouver avec une montagne de vaisselle à faire d’un coup.

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Elle le revoit tout sec sur l’écran de sa mémoire, sa langue touche ses lèvres comme par désespoir, comme si c’était lui qui allait disparaitre d’un instant à l’autre, la quitter dans le clignement de paupière de la mort et s’échapper dans cet au delà inaccessible, ce monde de forêt et d’océan infinis qu’Oz ne peut que dévorer du regard dans ses songes sans jamais avoir le droit d’en souiller la pureté de ses doigts.

Ozwiena – Dialogues, Acte 1, chapitre 27

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